Nos parutions

Six voix, six solitudes, six élans.

Chaque personnage, dans sa vérité nue, nous entraîne au cœur de, son rapport intime au langage, à la création, au besoin vital de dire.

Tout à tour drôle, poignants, lucides ou révoltés, ces textes sont un hommage vibrant à la puissance des mots, à leur capacité à transformer le quotidien, à supporter le souvenir. Pensés pour la scène, ces monologues sont autant de plaidoyers pour l'écriture - pour celle qui sauve, qui révèle, qui bouscule.

Un théâtre de la parole, où chaque silence pèse, et chaque mot compte.

Destinés en premier lieu à être lus, ces monologues - pour être joués sur scène - ne nécessitent comme décor unique qu'une table et une chaise. Chaque pièce une fois jouée peut faire l'objet d'un échange avec le public abordant les thématiques, les développant, les illustrant. Ce dispositif peut s'inscrire dans le programme scolaire de philosophie, de français, d'histoire, d'étude du milieu. On y abordera ainsi la légitilmité des lanceurs d'alerte, l'emprise des addictions aux séries, la passion des ateliers d'écriture et bien d'autres thèmes.

ISBN 978-2-3906-6096-5 * 141 p * 15 €

Qui suis-je ? Aucun autoportrait n’épuisera le sujet. Mais si on parle de qui je suis dans ce texte, alors disons un trio. Auteur, narrateur, personnage. Comme dans le jazz, nous improvisons sur diverses réalités. En joie et en partage.

« …Entre ce que tu as écrit et tout ce tu as vu, lu, entendu, aimé : ça fait famille. T’es autant l’enfant des émotions vécues que le fils de tes parents… », in Bérose et moi.

ISBN 978-2-9312-3533-1 * 16 €

Si cet article paraît au moment même où Gaëtan Faucer est sur scène dans une causerie autour de Jean Cocteau, ce n’est pas un hasard. Hasard dont le maître disait que c’est la forme que prend Dieu pour passer incognito. Quand on sait que sa mort fut totalement éclipsée par Edith Piaf, son amie dont il venait d’apprendre le décès quelques heures plus tôt... Le talent de Gaëtan, c’est de faire revivre pour un instant les grands de la littérature. Que ce soit dans ses pièces de théâtre, avec la toute récente Alice Guy, ou ses articles sur Sacha Guitry, Daniel Balavoine, Anaïs Nin… ou son impromptu lors des 350 ans de la mort du Malade imaginaire, Molière. Nul doute que cet article vous entraîne aux côtés du poète dont il défait l’écriture puis la rassemble mais différemment.  Il sera question d’Enfants Terribles, du Sang d’un poète, de La Belle et la Bête, d’Orphée et, bien entendu, de Jean Marais qui affirmait : Je me fiche de la postérité […] ma postérité c’est Jean Cocteau !

Eric Lamiroy

ISBN 978-2-3908-1037-7 * 5 €

« Docteur, je tousse, est-ce grave ? »

Ce roman du corps ne manque pas d’esprit… S’il rappelle quelques maux et chagrins, ce n’est jamais pour s’en plaindre, mais, au contraire, pour en sourire. Autodérision, je t’aime ! Propos graves ou légers comme nos vies qui parfois tirebouchonnent… Et nous voilà ragaillardis par la pensée que demain, il fera beau !

ISBN 978-2-9312-3532-4 * 92 p * 16 €

Depuis sa création, notre académie a accueilli nombre de poètes, certains faisant de la poésie une activité essentielle, voire exclusive, d’autres s’étant «frottés» à ce genre littéraire, alors même qu’ils sont reconnus pour leurs œuvres en prose. Dans cette anthologie sont présents des auteurs à redécouvrir et dont il serait parfois bon de se souvenir ainsi que des romanciers qui n’ont pas négligé cette discipline de l’humilité qu’est la poésie. Certains ont été des adeptes du romantisme, du classicisme ou du lyrisme, un Maeterlinck est unanimement reconnu comme le maître du symbolisme, voire le précurseur du surréalisme, un Jules Destrée a servi le poème en prose. D’autres, qui font notre bel aujourd’hui, voisinent avec l’écriture minimaliste, le fantastique, la métaphysique, l’humour, etc.

Yves Namur, auteur d’une cinquantaine de recueils de poésie dont La tristesse du figuier (Lettres Vives, 2012) et La nuit amère (Arfuyen, 2023). Il a signé de nombreuses anthologies, seul ou avec Liliane Wouters. Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et membre de l’Académie Mallarmé.

ISBN 978-2-8032-0093-1 * 247 p * 20 €

"Vous me faites penser à moi à votre âge"

Lettre de Constant Burniaux à Marcel Detiège, poète commençant.

"J'ai failli dire que vous aviez du talent, mais vous vous en seriez servi"

Lettre de Marcel Thiry, poète notoire, à Marcel Detiège, poète insolent, qui avait demandé au Sénateur-poète un texte pour sa publicité.

"La poésie dans la prose dépend du rythme de la phrase. Dans la poésie libérée, comme l'on dit en France, qui est une prose désarticulée, demeure le rythme, qui génère la poésie.

Marcel Detiège, Pleins pouvoirs.

* 93p *

Belgiques est une collection de recueils de nouvelles. Chaque recueil, écrit par un seul auteur, est un portrait en mosaïque de la Belgique. Des paysages, des ambiances, du folklore, des traditions, de la gastronomie, de la politique, des langues… Tantôt humoristiques, tantôt doux-amers, chacun de ces tableaux impressionnistes est le reflet d’une Belgique : celle de l’auteur. Trois recueils sortiront chaque année. Trois recueils et donc trois auteurs.

Une série de microfictions couchées sur le trait d’union entre tragique et comique.
Des micronouvelles qui plaident en faveur du plus beau visage que peut prendre une personne ou un pays : la terre d’accueil.

ISBN 978-2-8758-6498-7 * 122 p * 12 €

Vient de paraître dans la collection des lieux et des visages, le nouveau recueil de Martine Rouhart En ce lieu clos. L’autrice fait des lieux habités des carnets de route illimités en elle-même. Elle dévoile la perméabilité des matières, invite le regard et la poésie sur chaque archipel que la nature formule, donne un goût aux lieux où il fait bon s’évader, des lieux qui ouvrent d’infinis espaces quand la pensée prend le large par-delà les murs et les haies.

Il y a dans son écriture une géographie du mouvement qui devient la nôtre par ricochet, une hospitalité toute particulière tissée dans l’engagement de soi aux autres.  

ISBN 978-2-9591-1825-8 * 72 p * 12 € 

Découper l’ombre
Du jour enfui,
Porter son deuil
Avant la nuit,
Trouble rôdeuse
Car malvoyante.
 
À quel baiser
Sourit la lune ?

Que pourrait-on trouver au VERSO DE L’OMBRE ?
Une lumière à naître, un souvenir éteint ? 
Une réponse à une question, une question sans réponse ?

Pour le savoir, il faut retourner l’ombre afin de révéler la face cachée de notre lune person-nelle, mystérieuse, inspirante.

Car si l’ombre parfois peut trahir, surtout elle nous complète et nous valide sous le boisseau, complice porteuse de notre vie.

ISBN 978-2-3905-2077-1 * 99 p * 20 €