Nos parutions

D'emblée, l'auteur nous entraîne à travers le printemps, l'été, l'automne et l'hiver au gré de son rapport avec son environnement. Les textes ne sont pas articulés selon la chronologie de leur ronde. L'architecture voulue brouille les repères à l'instar du bouleversement de l'ordre saisonnier.

Ce livre se raconte en parlant aussi des allées et venues entre le passé et le présent, les réminiscences et la fuite inexorable du temps, le réel et le surnaturel, la solitude et les amours perdues. L'ensemble des poèmes est basé sur les tumultes de la vie, au fil des épreuves et des rencontres.

ISBN 978-2-8452-9360-1 * 59 p * 18 €

Mi-fable Mi-raison rassemble des éclats, des fusées, des repentirs qui deviennent sous le regard du poète et du critique une forme de lanterne magique de notre existence tragi-comique et de tous ces faux-semblants qui occupent tant l'esprit du temps.

Des fables, des histoires courtes, des points de vue d'ironie et la fine clairvoyance du moraliste à propos de la comédie des hommes, de leurs façons d'être et de paraître...

ISBN 978-2-9307-8343-7 * 153 p * 17 €

Pour le titre de son livre, Bruno Colmant s’est inspiré de l'Encyclique de Pie XI contre le nazisme en 1937 qui traduisait à l’époque une grande angoisse face à notre capacité de répondre aux enjeux majeurs du moment.

Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires, énergétiques et économiques sont les premières secousses de multiples chocs sociétaux d’une envergure titanesque. Tous les déséquilibres vont s’embraser et se conjuguer avec rapidité et violence.

Il en résultera des conflagrations écologiques et socio-économiques dont les premières détonations sont aujourd’hui audibles. Face à ces défis stupéfiants, il faut immédiatement rebâtir l’efficacité stratégique des États européens tout en clôturant l’hégémonie du néolibéralisme anglo-saxon. S’il existe des périodes politiques, il faut désormais un temps étatique.

ISBN 978-2-5070-5764-0 * 178 p * 18 €

« Elle a crié : crime, crime ou mort ou quelque chose du genre, mais vraiment, faites-moi confiance, n’y accordez aucune crédibilité, la chamane s’est certainement trompée », répéta le chauffeur, de plus en plus mal à l’aise, à Charles-Antoine et à Sophie.

À la recherche de Kamala est un roman de mœurs et d’aventures qui se termine en roman noir. Charles-Antoine, en plus d'être bel homme, riche et intelligent, est malheureusement fort volage, menteur, naïf et mufle. Sa vie évoluera en un vrai enfer, victime de la jalousie de son demi-frère et de la vindicte criminelle d’une femme qu’il avait humiliée profondément.

ISBN 979-1-0377-7609-9 * 267 p * 22,20 €

Bogdan, dit Georges, travaille, entouré de caveaux, dans une cave appartenant à un riche homme d’affaires. En cette fin du XXIIe siècle, Les cinq habitants de cette maison sortent, entrent, échangent en passant quelques mots avec cet homme comme on le ferait avec un bon domestique qui a toute notre confiance. Et pour cause, la longévité de leur vie dépend de cet étranger taciturne qui, prisonnier de son contrat, ne sort jamais. Ce que la famille ignore, c’est que Bogdan, ce fidèle Georges, s’évade dès qu’ils ont le dos tourné.

ISBN 978-2-8759-5782-5 * 36p * 5€

Editorial de Maxime Lamiroy :

Pour rendre hommage à Molière, Gaëtan Faucer se met en scène dans une pièce cocasse qui lui donne l’occasion de souligner l’importance du groupe, c’est-à-dire de la troupe.
Le drame du comédien est de jouer seul sans public.
La comédie est en effet une affaire publique, même d’État quand elle se joue devant le Roi.
L’hommage au dramaturge ne peut qu’inévitablement devenir hommage à l’art théâtral, Gaëtan Faucer insère dans son texte plusieurs sentences bien connues sur le théâtre. Le tout forme une pièce pimpante digne du rythme des célèbres Fourberies de Scapin. Une mise en abîme réussie pour « un malade qui se porte comme un charme ».

ISBN 978-2-8759-5800-6 * 5 €

Une réflexion en images et en poésie/prose, sur le thème du passé ou du présent qui passe si rapidement au passé, et qui se conjugue ensuite à l’imparfait flou ou fantasmé, fragile ou fabuleux, enjolivé ou déjoué par la raison. 
Un entre-deux, au fil des pages, un passage d’une rive à l’autre de la vie : le rêve et la vérité des âges, le temps suspendu et le temps posé sur le papier.
Un livre-album, une approche conjuguée (photographie et texte) du rapport entre la vue immédiate et la mémoire, le présent et l’hier, peut-être réel ou idéalisé.
Sans se départir de ce fil rouge temporel, père et fils, poète et photographe, ont ouvert l’œil sur la valeur de chaque instant qui nous fait signe et nous fait sens.

100 p * 36 €

Mémorialiste, moraliste ou diariste, Luc Moës s'inscrit avec une humble jubilation dans cette haute lignée d'arpenteurs du moi intérieur.

Qu'il nous parle de ses ancêtres, de ses extases, de ses réjouissances, de ses multiples parcours ou de ses libres songeries, il veille constamment, en opiniâtre amant, à mettre des mots, lucides et francs, sur le fabuleux tourbillon de la destinée et des émotions humaines. En humaniste militant et en chevalier de la vie, il aborde le simple et le complexe, le spirituel et le spontané, l'ineffable et le prosaïque avec la même ferveur et la volonté discrète et bienveillante de comprendre l'autre, autant qu'il cherche à se sonder lui-même. Point de jugement ni d'exclusive sous sa plume accueillante, à la fois familière et subtile, mais une attention extrême à l'infiniment mystérieux et fascinant qui habite dans les méandres de notre itinéraire quotidien.

Partageons avec lui cette quête passionnée, fraternelle et solidaire, essentielle à ses yeux, de la valeur inestimable que porte en lui chaque être, proche ou inconnu, croisé sur sa route.

Michel Ducobu

* 289 p *

L’Éternité s’accomplirait-elle avec nos traces de passage invectivant l’oubli ? Le poème se veut vie dans les reflets possibles, le poète ne pouvant se satisfaire de l’érosion du temps à laisser disparaître les gestes. C’est en cela que Patrick Devaux propose des « baisers soufflés » entre mémoire, écho, quais de gare et futur avec, peut-être, ce train qui emmène « la passagère de l’oubli ». Ces poèmes verticaux où chaque mot pèse, chaque mot compte, chacun a sa manière propre, le temps d’un arrêt de la pensée, mais aussi où le sens s’élève et s’échafaude, nous mènent en gare, justement, avec la passagère de l’oubli.

version numérique * 49 p * 9,99€